mercredi, février 09, 2011

La sexualité


Comme vous j’étais élevé dans une société masculine, un mode patriarcal de la famille, comme vous je n’ai jamais eu d’éducation sexuelle, comme vous j’étais livré à moi-même pour comprendre les règles qui régissent la sexualité humaine.
Comme vous, j’ai suivi le modèle existant, chez nous, l’homme est toujours le demandeur et c’est la femme qui doit accepter ou refuser, l’homme ressemble plutôt à un carnassier qui guète dans les coins pour chasser une proie de valeur, les hommes concourent dans des compétions sans fin pour avoir une récompense qu’est une femme.
Dans le monde où j’ai évolué j’ai toujours cru que la sexualité était purement masculine, et que c’est un signe de domination, cela m’était confirmé quand on ne voit que des prostituées et non pas des gigolos dans la société.
Et peut-être aussi comme vous je me suis posé des questions concernant cette situation ancestrale, et j’ai refusé d’être l’animal, et je suis allé jusqu’à critiquer la fameuse pyramide de Maslow qui considère le sexe comme un besoin basique, animal et le classe dans la base de la pyramide, alors que moi je l’ai classé au sommet dans la réalisation de soi.
Se basant sur le fait que la sexualité est une réalisation de soi, on comprend qu’on ne peut en aucun cas la partager avec une personne qui vous en semble indigne.
Et peut être comme vous j'ai pris des sombres routes, des chemins égarés pour effacer mes doutes, je suis resté dans mon coin attendant qu’on vienne me chercher, essayant de casser cette image figée de la sexualité, biensûr j’ai attendu sans que personne ne vienne pour pas mal d’années ,et me voilà aujourd’hui épanoui de savoir enfin que j’avais raison depuis le premier jour.

4 Comments:

At 10:44 AM, Anonymous Anonyme said...

Salam, sahbi, j'espère que tout va pour le mieux pour toi.
Je ne vais pas déroger à ma règle : je ne suis pas d'accord avec toi ! ;-)
Et je pense que tu te trompes, d'ailleurs : si l'on garde la fameuse pyramide comme base de discussion, on constate que Maslow intègre dans les besoins physiologiques la PROCRÉATION et non la SEXUALITÉ, ce qui n'est pas du tout la même chose. Et encore, ce choix est controversé : en effet, cela dépend du niveau auquel on se place, celui de l'espèce ou celui de l'individu.
Pour moi, ni procréation ni sexualité n'ont leur place dans les besoins physiologiques, liés à la survie : on peut vivre sans se reproduire et même sans faire l'amour — il paraît… ;-).
IMHO (1), la sexualité serait plus à ranger dans le troisième étage de la pyramide, celui des besoins affectifs et relationnels, car elle implique de façon équivalente — dans l'idéal — deux partenaires ; je pense que la mettre dans le dernier niveau reviendrait à la considérer comme un simple INSTRUMENT de l'épanouissement personnel, ce qu'elle ne peut pas être : ce serait instrumentaliser le partenaire également, je crois…
Mais bon, chacun voit midi… à la porte de sa chambre ! ;-)
Kan bouss èk,
Madame.
(1) In my humble opinion.

 
At 8:59 AM, Anonymous Anonyme said...

Pour ma part, je tend à dire (en attendant de le découvrir), que la sexualité est le 6éme sens des hommes, s'a nourrit notre corp et notre âme,alors gars à ceux qui n'on pas d'état d'âme, autant que l'odora ou la vu il nous comble et du fait nous épanoui.

Marwane

 
At 7:13 PM, Anonymous Anonyme said...

Décidément ! je ne suis pas d'accord avec toi non plus, Marwane ! ;-)
Pour moi, on ne peut pas comparer le plaisir éprouvé à admirer un beau paysage ou à respirer un parfum subtil et celui ressenti lorsqu'on fait l'amour. Il y a une différence de taille entre les deux, à mon avis : regarder ou humer ne t'impliquent que toi ; dans la sexualité, tu as un(e) partenaire avec lequel tu entres en interaction, et le plaisir n'en est que plus grand, d'autant qu'il englobe tous les autres sens… Je préfère ne pas imaginer que tu « consommerais » une femme de la même façon que tu écouterais une bonne musique ou contemplerais un beau tableau !
Bien sûr, je crois que la sexualité peut combler, épanouir, mais seulement s'il y a respect mutuel et partage des sensations et des émotions. Cela demande une grande confiance entre les deux amants. Je pense que faire l'amour est un acte important et même risqué, car il oblige l'individu à se mettre à nu, au propre comme au figuré ; si on ne choisit pas bien son partenaire, cela peut parfois mettre en péril l'estime qu'on a de soi…

En tous cas, Marwane, je te souhaite un futur bon épanouissement dans ce domaine, dans la confiance et l'amour.

Madame.

 
At 2:21 PM, Anonymous Anonyme said...

Un acte, un besoin biologique, physiologique et affectif. Mais sa sexualité dépend de l’inconscient de chacun et de la société dans laquelle on évolue. De ses expérience aussi et de sa volonté à surpasser les idées reçues. Il faut déjà savoir s'aimer avant d'aimer l'autre. L'amour se fait à deux. C'est une réponse à des besoins, des attentes, de l'un et de l'autre partenaire. Plus nous sommes à l'écoute de l'autre et nous prêtons attention à son corps dans les moindres frémissements, plus c'est agréable et satisfaisant.
Femme femme

 

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