samedi, septembre 04, 2010

l'automanipulation 4


Nous avons bien compris que le but de l’autoprogrammation mentale est la prise de contrôle de nous- même, c’est être ce que nous voulons être, c’est le pouvoir de l’esprit sur la matière, et de l’homme sur l’animal.
Là je vais vous donner un exemple, supposons que l’être humain est fait de deux parties, un esprit supérieur et un animal, ou plutôt une partie faite de chair et de sang et une autre faite du souffle divin, c’est comme un homme sur sa monture.
En voyant les choses comme ça, il nous semblera évident que c’est l’homme qui est censé guider l’animal et pas le contraire, car si c’est la bête qui décide où t’amener alors que toi tu t’es endormi ou distrait ou simplement indifférent, tu vas passer pour un imbécile et tu vas être sujet à la moquerie de tout le monde.
Mais combien de gens connaissez vous qui ont pu dompter l’animal ? Et vous, êtes vous surs que c’est vous qui guidez la bête ? Ou c’est elle qui vous entraine vers la voie de la perdition.
Bien sur l’animal a ses besoin, bien sur qu’il faut que vous vous occupiez de lui, car après tout il reste votre image extérieur, mais en aucun cas il ne doit décider pour vous, et no’oubliez pas que cet animal est ce que vous êtes spontanément sans contrôle de la pensée.

1 Comments:

At 11:18 AM, Anonymous Anonyme said...

Salam sahbi,

Bien sûr, Houssam, bien sûr… Je suis en partie d'accord avec ce que tu dis.
En partie seulement, car, avec le temps, je me demande vraiment si certaines montures ne sont pas capables d'être aussi rusées que des hommes ! Je crois qu'il ne faut pas sous-estimer l'animal qui est en nous : il peut être beaucoup plus puissant que son cavalier. N'oublie pas, sahbi, qu'il est bien plus âgé que ce dernier, qu'il porte en lui toute l'histoire des ancêtres du cavalier, tous les plaisirs et les peurs d'enfant de celui-ci, la plupart du temps à son insu. La seule volonté ne suffit souvent pas à diriger une monture emplie de choses aussi ancestrales, intimes et enfouies au plus profond de la mémoire…

Le plaisir et la peur sont, pour moi, les moteurs essentiels de l'Homme : le premier le fait avancer ou se perdre (comme tu dis ;-)), le second le protège ou le freine.

Et puis tu dis que le cavalier qui se laisse mener par sa monture va passer pour un imbécile et être moqué : est-ce vraiment ce qui importe ? N'est-ce pas plutôt le fait qu'il va souffrir ou perdre du temps, voire sa vie ?

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi quand tu affirmes que l'animal est ce que l'on est sans contrôle de la pensée, je trouve cela un peu trop simpliste : l'animal EST une partie de notre pensée, dont l'une très ancienne ; le cavalier n'occupe, lui, que la partie la plus récente et superficielle de notre cerveau.
Bien sûr, les deux sont en contact étroit et permanent ; le problème, c'est que l'Homme ne connaît pas encore suffisamment tout cela et qu'il ne sait pas apprendre à ses petits à maîtriser tout cela. Car cela s'apprend : cela s'appelle « l'éducation ». Or, l'immense majorité des enfants ne sont pas, selon moi, « éduqués » : ils sont brimés, humiliés, agressés, on leur apprend à refouler tout ce qu'il ressentent au lieu de les aider à reconnaître leurs émotions et leurs sentiments, à ne plus en avoir peur et à comprendre leur utilité. Résultat : à l'âge adulte, ils ne se comprennent pas, fonctionnent n'importe comment, suivant leurs impulsions et se laissant inconsciemment envahir par des émotions qui les dépassent.

Et, malheureusement, plus j'avance en âge, plus je suis persuadée que les choses ne peuvent plus être modifiées une fois adulte : ce qui est gravé dans l'enfance l'est bien trop profondément, cela constitue littéralement l'individu…
Après, il faut faire avec, tant bien que mal. On dira que la petite goutte dans l'océan apportée par un individu qui cherche à se comprendre et à comprendre les autres peut peut-être faire un peu avancer le schmilblick de l'ensemble du troupeau !… ;-)

En guise de conclusion, deux choses :
– à mon avis, comprendre ne suffit pas pour changer ; il faudrait, pour cela, recevoir une nouvelle « éducation », sur autant d'années, voire même davantage, que dans l'enfance.
– s'il faut choisir une image pour décrire l'Homme, plutôt qu'un cavalier et sa monture, je préfère l'image du centaure, elle me semble plus juste, les deux « parties » étant, chez l'animal mythique, bien plus étroitement intriquées ! ;-)

Je t'embrasse,
Madame.

 

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