mon enfance 2

Les jours se suivaient et se ressemblaient mais chaque instant marque son passage dans ma mémoire.
Apres cinq ans ma vie a été bouleversée, certes à cause de mon esprit adulte emprisonné dans un corps d’enfant mais aussi parce que j’ai quitté ma maison pour déménager là où je suis maintenant .je ne sais pas si les parents se rendent compte du mal qu’ils infligent aux enfants en déménageant de la demeure où les petits ont vu le jour.
Maintenant j’ai sept ans, toujours obsédé par ma découverte il y’a deux ans déjà, je ne rate pas une occasion pour déshabiller les filles des voisins ni d’espionner les jeunes filles dans les terrasses, mais ma pensée est aller plus loin que ça.
Je vais vous citez quelques questions qui me passaient par la tête, par exemple pourquoi nous somme ce que nous somme ?pourquoi on a deux yeux et pas un comme le géant des dessins animés ?pourquoi deux pieds et pas quatre comme le chat du quartier ?pourquoi les gens marchent en balançant les bras sans s’en rendre compte ?
Oui on peut dire que je me compliquais la vie pour un enfant qui est censé jouer et s’amuser, mais le problème c’est que je n’ai jamais été un enfant, et cette idée possédait tellement mon esprit qu’un jour je suis parti chercher un acte de naissance à l’arrondissement du quartier sans prévenir mes parents puisqu’on m’a demandé ça pour l’inscription à l’équipe de football, alors j’ai fait la queue, sous les regards étonnés des grands, et puis en arrivant devant une femme au djellaba ,je lui ai dis on lui donnant le livre de l’état civil de mon père :‘s’il vous plait je veux un acte de naissance au nom de Houssam’,elle a dessiné un large sourire sur ses lèvres avant de se transformer avec la participation des gens présents à un rire collectif(que s’est beau de voir les gens unis),avant de me dire avec un ton moqueur ‘demande à ton père ou ta mère de venir’, j’étais humilié, contrarié, enragé alors j’ai dit à la dame d’un ton sévère ‘est –ce que tu me vois en train de me balader avec un biberon ,salope?’ C’est vrai j’étais obligé de fuir des agent de force auxiliaire, mais au moins cette fois les gens se sont moqué de la femme au comptoir, et je suis rentré chez moi déçu mais fier.
Apres cela, il était temps d’aller en classe dans l’école du quartier, l’histoire va se connaître dans le prochain épisode.