Le Guerrier
Derrière un regard perçant comme du cristal, se cache toute une vie, toute une expérience, il regarde les événements et il sourit, il a cet air indifférent de sourire de tout et cet orgueil de se moquer de tout.
Il semble s’échapper d’une époque ancienne par une fenêtre du temps, comme si il vit dans un monde parallèle à l’époque du moyen age. Il parle de la vie comme on parle d’une guerre, comme un jeu sérieux, mélancolique, qui laisse croire que tout geste vise à arranger ses pièces et être réaliste car dans les rêveries, on est échec, quelquefois mat, il parle des gens comme des pions sur un echéquier, lui qui n’a jamais connu ni patrie ni patron, ni frères ni parents.
Il est peu sensible aux sentiments des autres, tu le vois acharné à essayer de devancer le temps car pour lui c’est le temps qui est le vrai adversaire.
Il se lance parfois dans des batails sans fins contre des ennemis imaginaires, comme ce pauvre Dan Quichotte qui se bat contre des moulins à vent, puisqu’il dit toujours que seuls les pays qui ont fait la guerre ont pu se développer, la guerre pour lui est un chemin vers le progrès.
Aujourd’hui notre homme a le visage ridé, les cheveux blanc mais toujours son sourire anticipe les événements, c’est une personne à part, c’est un personnage d’exception, c’est un homme tout simplement.
8 Comments:
Tu nous as toujours habitué à ce genre de textes à la fois beaux et profonds. Eh oui, c'est le portrait de chacun que tu viens d'esquisser là. Nous sommes des guerriers, chacun dans son domaine et territoire. Nous sommes les guerriers du devoir. Notre existence repose sur notre gloire. Car pour un vrai guerrier, mourir avec fierté ou mériter la victoire.
Merci mon ami pour ce joli texte, c vrai que les guerres passent mais les esprits des soldats restent pour toujours. La vie de chaque soldat change à jamais après une guerre, une fois que la paix règne sur les terres et les âmes, ils restent désormais comme des étrangers, prisonniers de leurs peurs et leurs souvenirs entrain de livrer ses propres guerres invisibles.
c hanane
Bonjour cher grand frère Houssam, encore j’ai lu tes texte, en fait, c’est rarement de trouver quelqu’un qui a les même idées que moi-même , et j’ai aimé les commentaires de tes ami(e)s, marwane qui est logique et me fais rire au même temps, sally et badr qui sont toujours presents dans ton bolg he he j’ai oublié,sally tu ecris tres bien tes poeme et qui t’as dit que ta muse devenu pire, t’es super je te le jure moi aussi j’ecris des poeme mais ils ne sont pas comme les tiens
Prends soin detoi cherhoussam et j’espere quetu m’as pardonné je suis tres embetante pardon 1000 fois et saches que J’aimerais tant te
rsembler mais j’ai la conviction que je peux plus car t’es quelqu’un d’exptionnel et d’unique
Un texte beau mais profondement triste. Voir le monde comme une équation, voir le monde comme une partie de jeu d’échecs… Une chose est sûre ; la vision diffère d’une personne à l’autre. Je cite à coup de hasard : Pour les uns la vie est une guerre pour la réalisation de soi contre la volonté de tout le monde. Pour d’autres c’est une course vers la fortune et la luxure. Pour les uns l’envie de faire du mal et venger une enfance ou une naïveté révolue l’emporte. Pour d’autres le fait de vivre en sécurité et se défendre est le plus important, sans recherche de gloire. Chacun vois le monde à travers son prisme, il voit des couleurs que les autres ne voient pas… Mais quiconque sage { :-)} peut imaginer que la vérité est unique et qu’un jour elle se dévoilera à tous !
sally>> toujours au rendez-vous pour me tenir compagnie dans les idées et mes reflexions meme les plus folles,merci.
badr>>merci à toi sahbi pour ce beau commentaire,c'est tellement bien reflechi que ça me fais plonger dans des reflexions plus profondes.
hanane>> merci chere amie de ta contribution à enraichir mon blog par des commentaires sympa.
mohammed-nizar>> toujours impressionnant,ta philosophie est remarquable,je dois l'avouer et c'est vrai que j'apprends des choses juste en lisant ton commentaire.
Merci pour ta courtoisie. En fait, J'ai surpris un guerrier entrain de se dire : "J'ai peur de me battre.. J'ai peur de me faire démolir et de perdre.. Et j'ai encore plus peur de finir infirme que de mourir pendant le combat.. Pourtant, je cours toujours après un adversaire plus fort"
Qu'est ce que tu en penses?
salut sahbi,c'est un mauvais guerrier celui là;car vois-tu comme j'ai dejà dis dans le texte "l'ennemi" la peur nous rends ennemi de nous même,tout nous parait impossible,et qui veut gagner doit risquer et qui risque doit accepter la defaite,si tu insiste sur la mort tu gagne la vie,comme fait le guerrier de la lumiere .
Je pense, mon ami, que l’acceptation de sa propre peur est le premier pas vers le «J’ai peur … Pourtant…». C’est ainsi le premier pas vers le dépassement de cet obstacle. Et à ma connaissance (et tu peux toujours corriger ça) tout être humain est sujette de peur. Ceci dit, pour moi le guerrier de la lumière est un homme ordinaire qui, lui aussi, a sa peur, mais, au contraire des autres, il la dépasse. C’est à peu près comme l’histoire de l’élève qui demande à son maître : «Maître, je suis tombé dans l’abîme. Les eaux sont profondes et obscures». Alors le maître lui réponds : «Souviens-toi d’une chose. Ce qui noie quelqu’un, ce n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau».
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