L'évolution 2

Il est certain que l’évolution positive est le seul garant d’une satisfaction authentique, il est certain que la volonté de progresser, d’avancer est un besoin inné de tout être raisonnable.

Mais pour que cette évolution soit concrète, pour qu’elle soit une valeur mesurable il faut avoir un point de repère, une référence de comparaison.

Mais pour comparer il faut comparer le comparable, la plupart des gens ont la sottise de se comparer à autrui, à leur voisin, à leur prochain en omettant les différences constitutionnelles qui les séparent.

Personnellement je crois qu’il faut se comparer à soit même, et calculer son évolution dans le temps, car peut être que tu es mieux placé par rapport à telle ou telle personne, mais en réalité tu as chuté d’une dizaines de dérivations standards dans la courbe de ta propre évolution.

Le problème ici c’est que tu ne peux pas pouvoir garder toutes les courbes en ascension,il y’a des domaines où tu peux demander le maximum, d’autres où tu te contente d’une stagnation, et d’autres où devant la régression imposée tu procède à la compensation.

Pour être plus clair je vais donner quelque exemples, un jeune par exemple peut demander le maximum de son corps, aujourd’hui il court un kilomètre demain il fera deux, aujourd’hui il soulève cinquante kilogrammes demain soixante .un médecin par exemple peut se contenter d’un niveau satisfaisant stationnaire en informatique, il n’a pas besoin d’être un expert, car le problème avec l’esprit humain c’est qu’il est limité. Encore en vieillissant on perd impérativement des milliers de nos neurones, et aussi des degrés de l’intelligence instinctive, mais on essaie de la compenser avec cette intelligence logique et méthodique qu’on a pu apprendre au cours de la vie, et aussi camoufler cette perte d’intelligence avec l’expérience.