jeudi, janvier 01, 2009

la chosification



Une idée m’a fasciné, celle que quand vous vous mettez sur une pèse-personne, il vous affiche un chiffre qui n’est autres que le poids de votre corps ou la chose en vous, car lui il n’arrive pas à voir une différence entre une personne et un sachet de sucre, pour lui vous n’êtes qu’un poids, qu’une masse.
Avez-vous déjà imaginer qu’il y’a des personnes qui vous voient comme une chose ?
Dans le judo ou le sumo, quand tu arrive à rendre ton adversaire juste une chose, c’est que tu l’as vaincu, et aussi un voleur ou un violeur regarde sa victime comme une chose, une chose qui n’a pas accéder au rang de l’humanité.
Que pensez-vous des politiciens ? Comment croyez-vous qu’ils regardent la population ? Aucun contact humain, mais des rapports de domination, et de soumission qui transforment l'homme en instrument de production.
Mais « la chosification » n’est pas toujours une mauvaise chose, mais une forme d’abstraction, qui nous permet d’être raisonnable à l’abri de toute influence émotionnelle, ici je cite l’exemple d’un chirurgien, et je commence par une question:"qui d’entre vous peut opérer une personne ?" Ou encore "qui peut opérer sa mère ou son père ?" J’imagine que personne ne pourra , car pour un chirurgien normal, ce n’est pas une personne mais une structure anatomique, ce n’est pas du sang mais un liquide physiologique.
La chosification est une notion qu’on utilise consciemment ou inconsciemment, que ça soit bien ou mal utilisée, c’est votre conscience qui peut juger.

1 Comments:

At 7:11 PM, Anonymous Anonyme said...

Salam. Contente de ton retour tant attendu ! La chosification !!! Cette notion mérite réflexion. Ben, pour commencer, je pense que lorsqu’on marche dans la rue, les personnes qu’on croise nous sommes parfaitement inconnues, hors, une personne c’est un corps (coté concret) et un esprit (coté abstrait) et du moment qu’on ne voit que la dimension concrète de la chose, on peut bien considérer ces personnes comme des choses. Cela ne me dérangerai pas d’un inconnu. Mais, puisqu’il y a toujours un mai, être considéré comme une chose par une personne proche, traitée par indifférence et vu comme un décor, cela au contraire, me serait intolérable. Pour ce qui est du chirurgien, traiter des cas pour lui reste plus facile que des personnes. On a de la compatie, mais s’investir sur le plan émotionnel devant chaque patient, c’est le psy garantie dans l’espace d’un mois !!! Pour finir en accord avec ta conclusion, tout reste relatif aussi bien dans le mal que dans le bien !

 

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