L'instabilité
Les jours se suivent et se ressemblent, les jours sont mesquins et cruels, ils viennent sans le moindre bruit nous dérober notre vie, nous séparer de nos amis et de nos amours.
Hier encore, ma grand-mère me racontait des contes fantastiques, hier encore j’avais cru être heureux dans la compagnie d’un ami ou dans les bras d’un amour, hier encore je croyais que tout est eternel quand les sentiments s’en mêlent.
Aujourd’hui je me souviens et je pleure, je me souviens de ma grand-mère et de son lit funèbre, je me souviens de mes amis les plus intimes qui ont pris le large vers d’autres vies ,d’autres cieux, je me souviens de mes amours d’autrefois, ces amours qui ont troublé mon être, qui étaient dans ma vie les maitres avant de mourir et que d’autres puissent naitre.
Aujourd’hui j’ai peur, figé par l’effroi, à l’idée ne pas avoir réellement ce que je crois avoir, cette dizaine d’amis qui m’entourent, ces amours qui vivent dans le printemps de mon cœur. J’ai peur que plus rien de ça ne s'eternise, mes parents, mes frères de sang, tout me semble dérisoire et transitoire.
Si le but de tout un chacun c’est de trouver la stabilité, si tout le monde veut avoir la courbe de sa vie linéaire et croissante, et si cela ne semble pas toujours réalisable, il me parait logique aujourd’hui d’apprendre à vivre dans l’instabilité.
Hier encore, ma grand-mère me racontait des contes fantastiques, hier encore j’avais cru être heureux dans la compagnie d’un ami ou dans les bras d’un amour, hier encore je croyais que tout est eternel quand les sentiments s’en mêlent.
Aujourd’hui je me souviens et je pleure, je me souviens de ma grand-mère et de son lit funèbre, je me souviens de mes amis les plus intimes qui ont pris le large vers d’autres vies ,d’autres cieux, je me souviens de mes amours d’autrefois, ces amours qui ont troublé mon être, qui étaient dans ma vie les maitres avant de mourir et que d’autres puissent naitre.
Aujourd’hui j’ai peur, figé par l’effroi, à l’idée ne pas avoir réellement ce que je crois avoir, cette dizaine d’amis qui m’entourent, ces amours qui vivent dans le printemps de mon cœur. J’ai peur que plus rien de ça ne s'eternise, mes parents, mes frères de sang, tout me semble dérisoire et transitoire.
Si le but de tout un chacun c’est de trouver la stabilité, si tout le monde veut avoir la courbe de sa vie linéaire et croissante, et si cela ne semble pas toujours réalisable, il me parait logique aujourd’hui d’apprendre à vivre dans l’instabilité.
7 Comments:
Salam sahbi, des paroles trés profondes, fidèle à toi même comme toujours :)).
Marwane
toujours au rendez-vous, toujours tu es là pour me soutenir, pour me faire savoir que je garde des piliers fixes dans l'instabilité de la vie, merci d'etre là.
Salut. Apprendre à vivre dans l’instabilité ! Jolie morale ! Et vivre l’instabilité, qu’en dit tu ? Pour moi, l’instabilité est une loi vrai quelque soit téta, elle fait que les jours ne se ressemblent pas, elle nous fait vivre des moments aussi bien de joie que de chagrin, elle fait que notre futur reste un nouveau monde à explorer…bref, elle nous pimente la vie et on n’en gardera que de jolis souvenirs ou des cicatrices au pire des cas !!! Or, ce qui me fait vraiment peur, c’est l’instabilité de mon propre Moi ; je ne suis plus celle que j’était il y’a quelques années et je ne serait plus la même d’ici d’autres années. Jour après jour, on change une pierre de la tour et on se bâtit une autre personne. Et si un jour on touche - sans s’en apercevoir- à la pièce maîtresse du puzzle ? Seront nous toujours les mêmes ? Arriva-t-on à se reconnaître ? Des événements passés, on pourra les oublier, mais pourra –t-on oublier celui ou celle que nous étions un jour ?
orpheline>> j'ai aimé ton optimisme pour le deroulement de la vie et pour ton indifference vis à vis de l'instabilité du monde exterieur,j'ai aimé ton sens de l'analyse, j'ai aimé la notion de l'instabilité de la personne.
comme j'ai entendu dire de l'un de mes profs" on est ce qu'on mange" notre organisme est en perpetuel renouvelement, des cellules qui se degradent ,d'autres qui se regenerent à partir de l'apport exterieur, alors au bout d'un certain temps nous n'avons plus le corps qu'on avait.
si cela me semble normal dans la physiologie du corps humain,il ne me parait pas etonnant d'imaginer que notre personnalité est en perpetuelle changement, remplaçant des idées par d'autres de l'exterieur.
dans la relativité, le faite d'etre stable par rapport à un monde instable c'est etre instable, mais au moins tu es là et la terre tourne et tu tourne avec elle mais tu ne ressens pas le changement ,tu te crois stable et fixe et c'est bien dans le sens de ne pas avoir le vertige.
je ne trouve toujours pas de mots devant la beauté de tes textes et la sensibilité qu'ils dégagent
c'est toujours un plaisir de te lire
maria>> c'est plus un plaisir pour moi de lire tes commentaires, merci d'etre là, je m'estime heureux d'avoir une amie telle que toi.
C'EST UN COMMENTAIRE QUE J'AVAIS FAIT POUR MON AMIE....ET Là JE RETROUVE à PEU PRES LES MEMES IDEES.....(Ala recherche du tps passé,de la pluie et le beau temps dont on a souvent revé....et qui n'arrivent jamais ...."le joli papillon"poursuit son envole...et suit sa destinée..nul ne pourra l'arreter.....la vie est belle et mérite d'etre vécu avec ses peeeeeines et ses joies...l'espace "si peu vert"n'empeche pas "la tete pleine de projets" de naviguer ou bon lui semble...les histoires se rassemblent...mais ne se ressemblent pas..peu importe...on se les raconte..tantot avec amertume tantot avec nostalgie...et peu importe ...la vie continue..tant qu'on a ce petit espace vert...et surtout des amis qu'on aime...et qui nous font rever...ns font sortir de nos malaise).........VOILà...essaye de voir son blog...vs avez les memes idees!!!!!!!!et je crois dur comme fer qu'un jour elle sera bien connue..mes amities les plus sinceres.......
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