samedi, juillet 19, 2008

La timidité


Aujourd’hui je suis venu vous parler d’un sujet un peu sensible qui est la timidité, un sujet difficile à aborder puisque moi-même j’étais timide, certes les gens qui m’ont connu après mon 22eme anniversaire ne vont pas me croire.

Si nous nous fions aux théories de Freud, nous sommes tous, dans une certaine mesure, névrosés, parce que n’étant pas parvenus à résoudre certains de nos problèmes infantiles, certains de nos comportements sont en quelque sorte restés fixés à ce qu’ils étaient durant l’enfance ou en tout cas expriment, signifient le caractère non résolu de certains de nos traumatismes ou de certaines de nos frustrations.

Dans la majorité des cas, le timide est un être de valeur qui se méjuge, se mésestime et se croit inférieur aux autres. Parfois, il peut même devant certaines situations faire preuve d'une fausse supériorité ou manifester des surcompensations agressives, également paralysantes.

Si l'on admet que la conscience de soi est en grande partie une conscience relationnelle, toute difficulté dans ce domaine est très mal vécue.

Personnellement quand j’étais enfant j’avais du mal à aller voir la famille, ou rencontrer des inconnus, et ça me fait rougir si je me met sous les projecteurs, cette situation était loin d’être agréable, alors j’avais décidé de réagir, et de là émane ma fameuse méthode de l’autoprogramation mentale.

Ma méthode avait deux volets « Introversion et extraversion »

Moi-même j’étais introverti et je me suis acharné à développer une forme de pensée plutôt spéculative déterminée par un souci de rigueur logique sans faille, couplée d’une indifférence et froideur par rapport au monde extérieur et autrui, en apparence, il ne s’agissait pas d’insensibilité, mais plutôt d’une sensibilité perdue dans les profondeurs du psychisme avec une ambition démesurée et sans scrupule.

Mais je me suis rendu compte que les choses ne s’applique pas dans la réalité comme dans mon imagination et je me répétais toujours ce refrain « mais comment font ces autres à qui tout réussi, qu’on me dise mes fautes mes chimères aussi ».

Alors par la suite j’ai pu développer une forme de pensée plus empiriste fondée sur les faits.

Et un certain conformisme car les valeurs sont choisis en fonction des critères de l’environnement extérieur.

Et j’ai compris que la société qui me faisait peur durant mon enfance n’était pas une entité unie, mais un ensemble de personnes avec leurs défauts, leurs frustrations, leurs peurs d’être pesés, mesurés et jugés. Et cela m’a poussé à être provocateur et ironique avec les inconnus, chose qui est évidente dans ma personnalité.

Aujourd’hui je crois que je suis un intellectuel, dont la curiosité est toujours en éveil, les pieds sur terre et la tête pleine d'idées avec une humour ou ironie qui est l'autodéfense de la sensibilité souvent à vif.

Et n’oubliez pas que les choses ne sont que ce qu’on imagine, alors imaginez ce que vous voulez être.