mercredi, décembre 28, 2005

l'occasion


Tout le monde parle d’amour comme un sujet universel, comme un but ultime de l’existence, comme un dieu à qui on fait des offrandes d’argent, de chair et de sang.
Ce n’est pas surprenant, car L’amour est un tyran, depuis sa naissance n’a épargné personne, même si personne ne connaît sa vraie définition, peut-être parce qu’il y a tant de sortes d'amour que l'on ne sait à qui s'adresser pour le définir,personnellement j’étais attiré par une approche assez complexe qui voit l’amour dans l'âme, comme une passion de régner; dans les esprits, comme une sympathie; et dans le corps, ce n'est qu'une envie cachée et délicate de posséder ce que l'on aime après beaucoup de mystère.
Mais peut-être que l’amour a perdu de la valeur au cours des siècles, on n’a plus, de ces mots si doux qui faisaient pleurer, ni de ces véhémentes caresses qui rendaient fou.
L'amour, tel qu'il existe dans la société actuelle, n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes, on peut même nommer hardiment amour un caprice de quelques jours, une liaison sans attachement, un sentiment sans estime, des simagrées de sigisbée, une froide habitude, une fantaisie romanesque, un goût suivi d'un prompt dégoût : on donne ce nom à mille chimères.
Laissons ces détails et parlons de l’amour en général et de ses ardeurs qui remuent toute la terre, les princes, les armées, le monde entier.
L’amour ne naît pas du néant,il a besoin d’une étincelle,d’une bougie de démarrage, il a besoin d’une rencontre,de la vue ,de l’ouie, et du toucher , il a besoin tout simplement d’un objet aimé concret, présent,car on ne peut pas aimé ce qu’on n’a jamais vu.
Cette rencontre mystérieuse est souvent le fruit d’une occasion.
Cette occasion comme dans les autres grandes affaires, on doit moins s'appliquer à la faire naître, qu'à profiter de celle qui se présente.
Alors en fin de compte on est dépendant au destin que j’ai nommé occasion, on ne choisi rien, ou au moins on a un choix restreint parmi les occasion qui se présentent, alors n’ayez pas l’illusion du choix, vous-même vous êtes une occasion qu’une autre occasion a créé.

jeudi, décembre 22, 2005

le temps


Je peux faire tout ce qu'un humain seul a pu faire,pour cela il me faut une seule chose:"le temps",et si je meurs avant de réaliser ce que je devais faire,c'est que le temps n'était pas suffisant.

mercredi, décembre 14, 2005

La perfection


Chacun de nous au cours de sa vie, essaie de toucher l’idéalité et de frôler la perfection.Cela semble flagrant lors de nos projets, dans nos raisonnements, et parfois même dans nos amours.
Mais la notion de la perfection change de sens dans le dictionnaire de chacun de nous, souvent influencée par les sentiments car souvent dans l'objet aimé, tout nous devient aimable, les défauts sont prises pour des perfections,Et y prennent même des noms favorables.
Certes la perfection absolue n’est qu’une chimère pour l’homme, et sa recherche est une perte de temps, mais la perfection relative est réelle, et consiste à faire le mieux possible selon la nature de l'homme et la constitution de la société.
De ce fait Il ne faut chercher la perfection absolue en rien, ne la demander à rien, ni à l'amour, ni à la beauté, ni au bonheur, ni à la vertu; mais il faut l'aimer pour être vertueux, beau et heureux autant que l'homme peut l'être.

jeudi, décembre 08, 2005

La personnalité tampon


La vie sentimentale de tout un chacun connaît des hauts et des bas, Nous ne savons ce que c'est que bonheur ou malheur absolu. Tout est mêlé dans cette vie; on n'y goûte aucun sentiment pur, on n'y reste pas deux moments dans le même état. On a tant de bonheur d’avoir quelque chose ou quelqu’un, et puis autant de malheur si ce n’est pas plus à sa perte.
C’est une suite normale, car sur terre tout est dans un flux continuel qui ne permet à rien d'y prendre une forme constante.

Peut-être que le bonheur à son état permanent ne semble pas fait ici-bas pour l'homme, ici le bonheur semble être un mensonge dont la recherche cause toutes les calamités de la vie.
Et en fin de compte on n'est jamais heureux. Car même notre bonheur apparent, n'est que le silence du malheur, Ou n'est peut-être qu'un malheur mieux supporté.
Le vrai bonheur est conservé dans sa forme la plus pure au paradis pour les pieux dans l’au-delà.

Devant ce manque de stabilité émotionnel, il me semble évident que la personnalité de chacun de nous a développé des mécanismes de défense pour garder un état d’âme compatible avec une vie normale dont le dérèglement mène souvent aux centres psychiatriques dans le cadre d’une dépression grave menant à une tentative de suicide ou un état d’euphorie maladive dans le cadre d’un accès maniaque.

Le modèle qui m’a semblé le plus adéquat à cette personnalité, c’est une solution tampon (en chimie une solution tampon c’est une solution dont le PH varie peu à l’adjonction d’une acide ou d’une base et dont le PH varie selon l’équation PH= PK +log [base]/ [acide] .la solution a plus de pouvoir tampon quand son PK est proche du PH).
Le but de cet exemple c’est de pouvoir augmenter le pouvoir tampon de votre personnalité, pour enfin arriver à un état d’âme qui change peu à la survenue du bonheur ou du malheur.

vendredi, décembre 02, 2005

L'onde


Ce qu’on a est plus qu’un don, c’est une bénédiction, des capacités bien réelles que les manchots et les aveugles voient comme une fiction, mais pourquoi sommes nous précisément bénis ,cela mérite une réflexion.
La réalité des choses, c’est qu’on a rien d’acquis, on prends tout en location, un corps bâti à notre insu dans les ténèbres des différents étapes de la création, et venir comme des enfants délaissés pour prendre ce que nos prédécesseurs ont cru avoir et puis ont laissé, et puis batailler des guerres pour des châteaux de sable, qu’on croit infranchissables et que la vague vient balayer.
Moi je vois une naissance d’un être humain comme une pièrre tombée dans l’eau, une onde y prends vie, et comme on sait déjà ,l'onde est un déplacement d’énergie et non pas de masse, l’énergie change le milieu à son passage mais sans pour autant avoir une masse à elle, la vague poursuit son parcours pour un moment en diminuant de force et de puissance, pour s’étouffer enfin en silence.