dimanche, août 24, 2008

les critéres de choix 1


Sous notre climat maghrébin, le mariage est pris pour une réalisation, non seulement individuelle, mais également communautaire.
Dans le temps les critéres du choix du partenaire etaient basés sur des considerations purement religieuses, puis le choix est devenu lié aux biens, à la dot, au nom. Le mariage jouait un rôle essentiel en regard de la reproduction de la société dans ses structures et en particulier pour assurer la stabilité des hiérarchies, des pouvoirs et des fortunes. On comprend alors le poids de la famille et de l’idéal social sur le choix du partenaire. Ce choix reste encore attaché à l’idéal social qui donne plus d’importance aux qualités morales du partenaire et à sa filiation.
Le Maghrébin est donc l’héritier d’un patrimoine arabo-islamique prestigieux, mais il est en même temps en contact constant avec l’Europe où la liberté pour chacun de mener la vie privée qu’il a choisie s’est accrue et le contrôle d’autrui s’est annihilé.
Les temps ont changé, et on n’échange plus aujourd’hui ni des biens, ni des noms, ni des territoires mais des sentiments. Les notions de relations prémaritales et de vie préconjugale illustrent ce vécu de l’expérience sexuelle où l’individuel prime sur le social, et où l’on assiste de plus en plus à une distinction franche entre sexualité et conjugalité : « chacun pour soi » et « à chacun son goût ».
Aujourd'hui le courant d’émancipation totale, et sexuelle en particulier, est en train « d’envahir » cette société maghrébine. Le choix du partenaire devient de plus en plus une affaire personnelle, même pour la jeune fille, chose qui était peu admise par le discours familial officiel.
Certes les critères de choix de chacun de nous sont différentes selon l’idéal perçu, selon les modèles d’enfance, selon la personnalité et le physique, et vous quels sont vos critères ?

lundi, août 11, 2008

L'adultère


Dans le temps j’étais toujours dérangé par ces histoires d’adultères que j’entendais dans mon entourage, ça m’a semblé une histoire qui se répandait juste dans les milieux défavorisés, parmi les gens peu cultivés, et me voilà surpris.

Même dans une société instruite on se pose mille question du genre : la sexualité est-t-elle un pêché pour deux adultes consentants de partager leur intimité physique ? Y’a-t-il des règles d’immoralité qui s’appliquent de nos jours ?qui est apte à déterminer les comportements et les attitudes immorales ?

C’est vrai que l'adultère, en tant que violation du devoir de fidélité entre époux, a été et reste considéré, dans de nombreuses civilisations, comme répréhensible.

Mais dans des civilisations et des milieux sociaux on accepte parfois qu'une femme puisse avoir des relations sexuelles avec un gigolo ou un homme avec une prostituée, sans que cela ne soit une violation du devoir de fidélité, une aventure qui a pour but de satisfaire les désires sexuels sans troubler un ordre social fondé sur la famille, une famille qui elle-même fondée sur ce lien sacré qu’est le mariage, un mariage où la monogamie semble être une union plus sereine.

Aujourd’hui je me demande quelles sont les vraies causes de l’infidélité ? Est ce parce que l’homme est polygame par nature ? Est ce parce qu’il faut revoir les critères de choix du conjoint ?