dimanche, mai 24, 2009

un épérvier


Ici, loin de vous, loin de moi, je me reconnais plus, ici tout me semble étranger, même ma façon de me comporter.
Ici je ne suis qu'un aigle sur un sommet, un épervier sur une falaise entrain de regarder,observer ,rester immobile dans l'ombre, caché dans le silence, ici je me suis effacé.
Dans ma philosophie profondément encrée dans ma personnalité, que dans un monde nouvel, il faut savoir se taire, ne rien faire qu'observer,apprendre le maximum, chercher la perfection dans l'imperfection de l'autre, ne faire que s'adapter ,il faut être réaliste,je ne suis pas venu leur montrer ce que je sais faire mais apprendre ce que eux savent faire.

Cette attitude passive pourrait être sujette à de nombreuses critiques, mais même les arbres fleuris ont besoin de temps d'évolution dans la profondeur de la terre en silence et en cachette, pour surgir un jour bien enracinés, même les montagnes ont une base bien enfoncée sous terre.

On ne peut évoluer sans base solide, on ne peut progresser sans racines,mais pour cela il faut du temps, un temps où vous êtes invisibles.
Être invisible est un art, un art que seules les personnes patientes y peuvent exceller, car les gens superflus aiment se montrer du premier coup comme un champignon sur un mur qui apparaît du jour au lendemain, un champignon qu'on peut enlever juste en grattant à l'ongle.