mercredi, janvier 23, 2008

L'amour impossible


Elle était blonde, éclatante et fraîche, d'environ vingt-six ans, fluette, mignonne et gentille, malgré son statut social, ses pouvoirs politiques, c’était la princesse.

Belle sans ornements, dans le simple appareil d'une beauté qu'on vient d'arracher au soleil, elle montait une superbe jument qu'il n'était pas facile de faire obéir, mais qui peut désobéir à son altesse !

Elle passait dans un petit village escorté d’un cortége de gardes, quand elle aperçut un cavalier debout devant son cheval, droit et fier comme la tour d’une mosquée, froid, calme, grave, et armé, les poings lugubrement fermés. Il était beau, mais je ne crois pas que la beauté fait partie des qualités masculines.

Il la contemplait longuement, et continue à caresser le dos de son cheval dans un geste machinal, il faut avouer qu’il était impressionné par cette beauté angélique, lui qui n’a connu que ces femmes qui circulaient en jupes sordides, en camisoles défaites, montrant des flancs et des seins surmenées.

Il la salue en inclinant la tête, Elle n'a pas eu même un peu d’émotion, ce n'était qu'une passante, lointaine et indifférente, il restait silencieux, mais le silence est parfois une façon d’aimer.

Il sait déjà que c’est un amour impossible, que la vie est injuste, mais il a la conviction que dieu est juste.

Lui qui n’est qu’un fils de paysan, chose qu’est une insulte dans une société qui ne crois qu’aux titres, une société qui te dit : « ne me dit pas ce que tu es, mais dit moi ce que tu as ».

Lui qui n’a qu’un esprit rayonnant, un cœur brave, et des muscles masculins, il monte sur son cheval, prêt à rejoindre sa légion. Attendant le signal de la mort et du meurtre; mais on voit, dans ses yeux mouillés, qu’il a gardé dans son cœur un peu de cette histoire, et que malgré son armure effrayant il reste un homme tout simplement.

vendredi, janvier 18, 2008

Un anniversaire


Tous les peuples ont fixé des anniversaires à la célébration de leurs triomphes, de leurs désordres, ou de leurs malheurs, car tous ont voulu garder la mémoire des uns et des autres.

Mais là, je suis censé célébré mon anniversaire que je n’ai jamais fêté, un jour ordinaire qui revient chaque année pour me rappeler qu’un jour je n’existais pas.

Je ne sais pas encore si mon anniversaire est un triomphe ou un désordre ou peut –être un malheur, car voyez-vous chaque année, j'ai un an de moins dans le reste de ma vie que l'année d'avant.

Mais quand je vois ces averses de félicitations venues d’un peu partout, de ma famille et de mes amis pour cette occasion, je me rends compte à quel point la vie est vide, les soleils sont pluies, et les jours sont nuits sans eux.

Alors j’ai la conviction aujourd’hui que si je dois fêter une occasion, c’est de vous avoir comme amis mes chers.

lundi, janvier 07, 2008

Le Destin


Apres une réflexion prolongée, je suis venue vous présenter le brouillon de mes idées, qui d'entre nous n’a pas penser à son destin ? Qui d'entre nous n’a pas songé à changer son destin ou au moins le connaître ?

Tout le monde a peur que l'ombre des Destins, n'oppose à ses belles ardeurs une immuable entrave, à ses efforts sans fin des coups inattendus, vous allez trouver des gens qui dès le début, ont pris la résolution de ne rien demander, de suivre leurs destins, d’autres qui avaient conscience que leurs volontés ne cesse pas d'agir sur leurs destins, et que leurs réussites étaient bien leur oeuvre.

Moi j’ai toujours vu le destin comme un labyrinthe, un labyrinthe où vous pouvez courir à gauche et à droite, se perdre dans des routes sans issues,pour enfin finir par suivre le seul chemin qui mène à la sortie.

Le destin est un labyrinthe si plein de détours, de faux-fuyants et de recoins obscurs, ceux qui s'y sont aventurés, n'ont pas toujours su s'y reconnaître, et que personne ne peut se vanter de posséder le peloton conducteur qui mène à la sortie de ce dédale.

mais en fin de compte je crois qu'un homme ne peut pas changer son destin, mais il peut faire de son mieux avant que son destin ne soit réalisé.