les contraires
La théorie dont je désire vous parler et qui me revient à l’esprit en ce moment remonte à mon bas age lors d’une réflexion enfantine.
On a souvent tendance à parler des qualités contraires comme étant l’une est le manque de l’autre, par exemple on peut aisément être entraîné dans une conclusion de sorte « si tu n’es pas généreux c’est que tu es avare » ou « si tu n’est pas courageux c’est que tu es peureux ».
De prime abord cette constatation semble logique, mais si on se concentre davantage cela ne me semble pas vraiment évident.
Primo parce que il me semble que le manque d’une qualité ne veut pas dire en conséquent son contraire, car si on considère une qualité comme positive selon les normes de notre culture et on la désigne par le signe (+1), alors son inexistence ne va pas donner forcement un signe (-1), mais plutôt la qualité nulle (0).
Et ce n’est pas exceptionnel de trouver des gens qui ne sont ni beaux ni laids, ni généreux ni avares, ni gentils ni méchants, ni timides ni audacieux, mais ils sont quelque part à mi-distance.
Secundo, la personnalité humaine n’est pas une composante statique, mais des éléments en perpétuelle interaction avec le monde extérieur et intérieur. Donc c’est une structure dynamique.
La beauté de la force humaine est de se contenir, de se diriger entre des impulsions diverses et d'assembler sous une même personnalité les contraires.
Quand je vois le monde autour de nous plein de contraires, le jour et la nuit, des marrée haute et des marrés basses,l’été et l’hiver, je me rends compte que les humains ne peuvent en aucun cas échapper à la loi de la nature :le changement permanent.
Ce qui appuie ma théorie c’est que le passage entre deux contraires n’est jamais brusque, on ne peut pas passer de midi à minuit sans intermédiaire, ni de l’été à l’hiver sans automne.
A la fin de ce texte succin je vous souhaite ‘MABROUK L3ID’.