samedi, février 24, 2007

Le respect


Depuis mon jeune age je vivais avec cet homme au fond de moi, cet homme qui avait du mal à se manifester dans le corps d’un enfant, mais restait son unique objectif d’imposer le respect de sa personne.
J’ai évolué dans un monde qui respecte peu les faibles, qui s’intéresse peu à la souffrance d’autrui, qui se moque de tout, un monde qui respecte plus encore la loi que le bien.
Et là je m’arrête pour vous citer un exemple, si par malheur vous perdez connaissance dans la rue, quel est le pourcentage qu’à votre réveil, vous trouveriez votre portable et votre porte feuille en place, ce pourcentage tends vers zéro, et ce simplement parce que les gens respectent en vous votre éveil, votre force, votre présence, et en aucun cas ils ne respectent votre personne.
Cela me mène évidemment à considérer que les gens sont des ennemis potentiels , sans pour autant aller jusqu’à penser à faire des attaques préventives contre ces loups qui rodent dans la rue, à la quête d’une faiblesse.
Pour moi respecter l'autre, c'est le considérer en tant qu'être humain et reconnaître la souffrance qu'on lui inflige.
Ou comme dit un écrivain célèbre : « Respecter dans chaque homme l'homme, sinon celui qu'il est, au moins celui qu'il pourrait être, qu'il devrait être et respecter une femme, c'est pouvoir envisager l'amitié avec elle ; ce qui n'exclut pas le jeu de la séduction, et même, dans certains cas, le désir et l'amour ».

lundi, février 05, 2007

Le choix 3




A l’encontre de ce que mes amis pensent, je n’ai ni un choix indétournable ni une cible précise, le seul choix que j’ai réellement fait dans ma vie, c’est le choix de la facilité.
J’ai toujours remarqué que les moteurs les plus parfaits sont ceux qui font le minimum de bruit, et les mécanismes les plus réussis sont ceux qui causent le minimum de frottement.
J’ai toujours cru qu’on ne peut rien arracher au destin, et que les meilleures opportunités sont celles qui se présentent, et que les choses sont comme elles doivent être.
Je n’ai jamais cru à la chance, je n’ai jamais envié quelqu’un pour ce que dieu lui a offert, car je crois que dieu est juste.
Peut-être que les autres trouvent que mon esprit sombre dans la passivité et le pessimisme, mais moi je trouve qu’au fil des jours j’ai pu devenir plus réaliste et plus simple.
Je n’ai pas besoin à forcer des portes ni à forger dans le roque pour avoir la réputation du courage et de la détermination, je cherche plutôt les portes ouvertes, la vie est trop courte pour la perdre à chercher à atteindre des buts qu’on ne va jamais atteindre.
Alors pour moi je ne fais presque jamais des choix, mais je fais des propositions.