dimanche, février 15, 2009

Le changement 3


Si les changements qu’on subissent, si notre évolution n’est qu’une exécution d’un programme préétabli, si la nature nous mène et nous amène vers une fin certaine, si pour elle nous ne sommes que des créatures faites de chair et de sang, comme tout autre animal, si en fin de compte nous ne sommes qu’une chose, comment pourrions- nous marquer notre présence, se révolter contre cette injustice, prouver que nous sommes des personnes ?
La nature nous offre la possibilité de « l'adaptation » cette capacité à autoréguler son propre comportement sous l’effet des contraintes du milieu, cette qualité de changer en fonction des paramètres environnementales, ici il faut noter que la nature vous offre le strict minimum, seulement dont vous avez besoin, c’est la dure entraînement qui fait les grands muscles, et c’est la paralysie qui fait les atrophie musculaires, c’est l’éternel apprentissage qui fortifie la mémoire, la nature n’aime pas le luxe, elle est pragmatique, elle offre l’utile.
Si on se base sur cette évidence, on comprendra qu’on peut échapper au piège de la nature, ou au moins le contourner partiellement en choisissant les contraintes aux quelles on doit s’adapter.

mercredi, février 04, 2009

le changement 2


On dit souvent que la nature a bien fait les choses, et c’est à priori vrai, et comme on a vu, le changement est une fatalité, le lionceau devient lion, le grain devient arbre, la nature s’occupe de cela.
Pour la nature, tout se ressemble, tout n’est qu’une « chose », alors là on se demande sur la place de la volonté humaine dans la maîtrise de ce changement imposé qui accompagne la vie de toute personne face à l’instabilité et au développement de son environnement.
La personnalité ressemble à un gaz enfermé dans un bocal, le gaz est par nature occupe tout le milieu, et au fil des jours, le volume du gaz augmente, nourri par des échanges avec le milieu extérieur grâce à une valve à clapet.
Le bocal c’est la prison et la tour de protection, le problème se pose quand le volume de l’un est incompatible avec l’autre, quand il y’a une discordance entre le contenant et le contenu.
Le premier cas de figure, c’est quand la personnalité se développe plus rapidement que ce bocal, je site ici l’exemple des enfants précoces, si la personne n’a pas les moyens d’élargir ses horizons ,s’il n’est pas bien compris par son entourage, soit il va déprimer sa personnalité et désespérer, en se plaignant d’être mal compris, soit il va forcer les obstacles, et là c’est l’explosion, et va finir dans une prison ou dans une tombe pour des idées irraisonnables selon le commun des motels.
Dans le deuxième cas de figure, c’est quand le contenant est plus volumineux que le contenu, là je cite l’exemple des gens qui ont tous les possibilités d’avancer, tous les options d’élargir leurs horizons, comme les petits enfants de riches, mais qui intellectuellement ils sont déficients, là le contenant sera rempli avec une personnalité à « faible densité », ou du vent, et là la personne trouve refuge dans la frime, et la prétention.
Je crois que chacun de nous doit suivre l’évolution de sa personnalité et maîtriser la chronologie des changements pour ne pas tomber dans le piège de la nature.