dimanche, juillet 26, 2009

l'ennui


Qui d'entre nous ne s 'est jamais ennuyé ? Qui d'entre nous n'a amais ressenti cette mélancolie vague, passagère, sans cause apparente caractérisée par le dégoût de toute chose. Ce sentiment d'ennui qui s'empare soudainement de l'âme et la plonge brusquement dans une tristesse accablante?
J'imagine qu'aucune vie n'est assez courte pour éviter l'ennui, et même semble-t-il que l'ennui est créé avec l'homme au premier jour, car voyez-vous quand Adam était seul au paradis il s'est ennuyé (même au paradis).
Mais la question qui hante mon esprit,c'est pourquoi on s'ennuie?
Sachant que tout n'est que question d'interprétation, et que tout passe dans la pensée,car Le monde suscité à l'entour de soi n'est qu'une réaction à ce qu'on est, à ce qu'on désire et à ce qu'on souhaite atteindre : rien dans les évènements ne devrait nous étonner puisque tout porte la marque de qui on est. la difficulté, c'est de se reconnaître maître et créateur de l'environnement, des évènements, des situations qu'on perçoit en premier lieu comme différentes de notre volonté, de notre intellect et de notre désir.
Peut-être on s'ennuie parce qu'on ne supporte pas l'emprise du temps sur nous, parce qu'on ne tolère pas de rester tête à tête avec nous même, si c'est le cas donc on n'est plus ennuyeux qu'ennuyé. Donc on fuit nos propres idées, notre propre compagnie pour se réfugier dans les folies des autres.
L'ennui fait donc le fond de la vie, c'est l'ennui qui a inventé les jeux, les distractions, les romans et l'amour.
D'ailleurs dieu a remédié à l'ennui d'Adam par la création de Ève,mais là je m'arrête pour me demander sur les mécanismes de la solution,est ce qu'il a créé pour l'homme une femme?ou pour un esprit un esprit ? Ou peut-être les deux?
Ça semble la solution exemplaire, mais si on n'a pas ce qu'on aime ,on doit aimer ce qu'on a ,dans ce cas on doit apprendre à vivre avec nous même,certes on ne peut transformer notre façon de penser directement, tout ce qu'on peut faire,c'est d'essayer d'agir différemment, ou de réagir différemment et ainsi créer d'autres habitudes qui ensuite, influeront sur notre conscience.