samedi, octobre 21, 2006

l'ennemi


Depuis notre enfance, nous avons appris à distinguer les gens de notre entourage entre amis et ennemis, parait-il que c’est l’instinct de tout être vivant. Mais la classification des ennemis n’est pas souvent codifiée, elle est l’œuvre des sentiments qui ne tient pas compte de la raison.
C’est là que j’ai proposé une classification des ennemis, pour moi il y’a deux types d’ennemis : des ennemis de raison et des ennemis de sentiments.
Les ennemis de raison sont subdivisés en deux types aussi, et je me sers ici des exemples pour présenter mes idées.
Le premier ennemi est ce chien sauvage, enragé qui te bloque le chemin vers ta destinée, le deuxième c’est ce rat des égouts qui a pénétré votre maison cherchant à détruire vos acquits et vos biens.
Les ennemis de sentiments sont à leurs tours divisés en deux types :
Le premier c’est cette mouche qui vous dérange quand vous dormez ou quand vous mangez.
Le deuxième c’est ce cafard qui sort la nuit pour fouiller vos affaires à votre insu.
A mon avis seuls les ennemis de raison méritent d’être écrasés et détruits, car ils sont des menaces physiques et incontournables, et entravent notre évolution, notre progression ce qui peut justifier qu’on déplace toute une armée et dépenser toute une fortune.
Alors que les ennemis des sentiments sont des personnes qui essaient de nous faire du mal à distance, se cachant derrière des calomnies et des médisances réveillant en nous la sensation de la haine, qui n’est autre qu’un signe de faiblesse de notre part, qui nous pousse parfois à perdre nos forces dans un combat misérable contre des sots et une nuée d'absurdes ennemis, et après avoir gagné on s’aperçoit que le visage glacé d'un ennemi à terre, au milieu même du dégoût, fait pitié.
Mais le pire c’est quand par caprice on devient l’ennemi de nous même, quand notre évolution est bloquée par notre peur, ce sentiment d’infériorité qui rends toute chose inaccessible, alors avant de déclarer une guerre à un ennemi extérieur tachez à vous assurer qu’il n’y a pas de guerre civile à l’intérieur.

samedi, octobre 14, 2006

L'araignée


L’araignée cet animal médiocre, cette insecte terrible qui est souvent l’héroïne des films d’horreur, le monstre de mes cauchemars d’enfances.
Acharnée le long des jours à tisser ses toiles, à perfectionner ses pièges, c’est un animal rusé qui a su camoufler sa fragilité, elle tisse ses fils de lumière comme on tisse son destin, elle est fataliste peut-être plus que la plupart des croyants, attendant son destin dans la froideur de l’ombre, silencieuse et calme.
Pour elle les choses sont simples, elle n’a pas à aller chercher son destin puisqu’il suffisait d’attendre, c’est elle qui décide le lieu et les circonstances d’une éventuelle confrontation avec ses ennemis.
Elle ne se laisse pas impressionner, elle garde son sang froid, ayant une stratégie claire et simple, laissant ses ennemis faire des défilés militaires autour de son royaume, jusqu’à l’instant où ils osent par insolence pénétrer son domaine ,là on assiste à l'embuscade d'une araignée

samedi, octobre 07, 2006

un sourire


La génération de la parole passe par des étapes trop compliquées,allant de la réflexion,à la recherche dans la mémoire d’un vocabulaire adéquat,avec un ton précis,à la commande des muscles linguaux, tout cela doit se faire dans un peu de temps.
Cette rapidité d’exécution, jointe à la complexité de la tache, laisse une marge assez large à l’erreur, et c’est là qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas utiliser les mots propices.
Cela sans prendre en considération la réceptivité de l’interlocuteur, qui lui aussi doit effectuer des taches compliquées pour comprendre.
Devant cette problématique, j’ai passé des moments d’observation, et j’ai pu comprendre que dans le langage social, les gens s’intéressent avant tout aux grimaces, au gestuel, au ton plus qu’aux mots employés.
Car semble-t-il que c’est plus facile de passer du langage binaire de la pensée, à la commande musculaire sans passer puiser les mots dans la mémoire.
Alors je me suis amuser à répondre par des grimaces, un sourire, Ce sourire qui pouvait s'interpréter de façons diverses sans engager en rien la responsabilité de l’auteur.
Un sourire qui peut passer d’un signe d’affection, à un signe de mépris, passant par l’ironie, un sourire qui de prime abord peut passer pour un signe de passivité, mais selon l’expérience le sourire bloque l’enchaînement des idées des autres, car ils s’attendaient à des mots pour répondre, mais là ils se sont bloqués à chercher la signification de ce sourire, détruisant ainsi l’enchaînement d’idées préétablies, car parait-il que le cerveau humain est mono tache.
Souriez !! car le sourire vous rends aimables aux yeux des autres, tout en étant une arme sociale efficace,pour moi le sourire est un signe d’intelligence.