lundi, novembre 29, 2010

Le courage 1


Dans une approche anecdotique du sujet je vais vous raconter une réflexion plutôt drôle, un jour en me baladant dans les rues de cette ville froide, j’ai remarqué qu’il y’avait des filles trop belles, mais tellement belles qu’elles peuvent intimider n’importe qui, et qui trainaient avec des garçons si laids, si médiocres que ma théorie de l’équivalence du capitale vendable de chacun des deux personnes du couple est tombé à l’eau.
Perdu dans mon analyse, un peu déboussolé j’ai rencontré mon ami jean Michel, et voilà il me sort sa théorie sur le sujet : il m’a dit que souvent les belles filles intimident la plupart des garçons qui ont un peu d’estime de soi, car dans une analyse simple et rapide le mec se rends rapidement compte que sa chance d’être avec cette filles selon les lois mathématiques de la probabilité tend vers zéro, confiant de sa logique il se retire en silence.
Mais cette fille n’est pas une pierre ni un métal, c’est une personne qui a besoin de tendresse , besoin d’aimer et d’être aimée, le temps passe et personne ne l’aborde sérieusement à part quelque mots de séduction passés dans un contexte de rigolade qui n’engage aucune responsabilité de la part des auteurs, la fille commence à douter d’elle, de son charme, elle devient une personne instable.
Et puis vient celui qui a du bol, mais sans titre ni médaille, et qui ose aborder la fille déséquilibrée, et voilà une occasion de reprendre confidence en elle, et d’assouvir des besoins tout à fait légitimes.
Et un couple est formé, peut-importe les considérations, les paramètres, la méthode, ce qui compte c’est seulement les résultats.
Peut-être que l’intelligence seule, ou la force seule, ou même cette excellence sociale enviée, ne sont pas des garants à obtenir ce qu’on désire, peut-être qu’ il faut ajouter un brin de folie à notre façon de vivre et nommer ça « courage ».