mardi, mai 30, 2006

l'exeption


Dans une ère où les gens étaient régné par le feu et le fer, par la force et la ruse, vivait l’un de mes ancêtres qui peut-être le votre aussi, il s’est livré à des guerres sans merci, des guerres où dans la cruauté de l’homme, on déprave les lois divines et civiles, on brûle les autels et les temples, l’équité ne fleurit plus, les nappes de sang étaient amples, les biens étaient dépouillés, les vieillards sont occis, les filles violées.
A cette époque, qui ressemble à du sable mouvant et dans un instant émouvant, mon ancêtre à pu donner la vie à un fils, celui là par ruse il a pu survivre et conquérir des terres et des cœurs des femmes, pouvant ainsi transmettre ses gènes à l’époque qui le succède.
Ses successeurs ont mené des funestes batailles, Et des carnages inhumains, d’autres ont préféré la fuite vers d’autres terres, le combat de survie se continuait sans répit comme un feuilleton de minuit, avec un seul objectif, c’est de transmettre ses gènes.

Puis un jour des millions de spermatozoïdes se battaient, se précipitaient pour féconder un ovule solitaire, ici encore c’est comme dans l’ère de mon ancêtre, seul celui qui est le plus rapide ou le plus fort qui pourrait obtenir gain de cause. Et c’est ainsi que je suis venu.

J’ai subit des multiples épreuves des sélections naturelles pour être conçu, j’en doit être fier, je suis en un mot une exception de la nature…..oui mais c’est l’histoire de chacun de vous.

vendredi, mai 26, 2006

2.L'orgueil(le probleme)


Peut-être que l’orgueil est un motif solide de compétitivité, peut-être que c’est justement cette fierté qui nous permet de surmonter nos chagrins et nos défaites, mais la compétitivité n’est louable que dans le bon sens, c’est comme un feu qui peut faire tourner les moteurs d’un navire ou peut brûler les voile d’un voilier.
Dans ma propre observation, j’avais remarqué que l’orgueil est souvent péjoratif, car voyez-vous, c’est une lentille qui déforme la réalité des choses, elle donne souvent l’impression que vous êtes grands et que les autres sont petits, et je me sers ici de l’exemple cité par mon ami Nizar de ce nain qui a remarqué que son ombre grandi en se rapprochant du feu, emporté par cette sensation de grandeur il s’est trop approché des flammes, se laissant ainsi s’embraser.
L’orgueil est un choix de facilité, c’est le plus répandu des moyens de défenses psychologique, c’est un refus de voir la vérité en face. La problématique c’est qu’au lieu de canaliser sa concentration, son intelligence vers une amélioration de son niveau, pour combler ses failles, la personne orgueilleuse raisonne de la sorte : « les autres sont des nains donc je suis un géant », quel drôle de raisonnement !!! Et de ce fait tu vas trouver que la personne orgueilleuse va s’acharner à disséquer les défauts des autres et de les rendre publiques.
L’orgueilleux n’est jamais très compétent dans son travail, car à certain degré d’apprentissage, il va s’arrêter pour se peigner ou pour se regarder dans un miroir, comme s’il a laissé les autres loin derrière lui, il va même croire qu’il est stable dans un monde en évolution.
Mais ne soyez pas trop durs avec ses personnes-là, tant qu’elles n’ont pas piétiné sur votre territoire, tant qu’elles n’ont pas ressorti un crayon et une feuille de brouillon, essayant de démontrer que vous êtes des nuls. Car croyez-moi, l’orgueil cache toujours une personnalité fragile, un complexe d’infériorité manifeste, une immaturité psychologique à la limite de la dépression.

dimanche, mai 14, 2006

1.l'orgueil (l'évidence)


Dans une longue observation qui a duré des décennies, j’ai pu remarquer que la première cause des problèmes sociaux est sans doute l’orgueil.
Cette sensation de grandeur, cette passion qui fait que de tout ce qui est au monde l'on n'estime que soi. Et ce n’est pas étonnant d’apprendre qu’il soit un pêché impardonnable, et que Satan soit le premier à le commettre.
L'orgueil ressemble en quelque sorte à une pompe d’air, une enflure du coeur par laquelle l'homme s'étend et se grossit en lui-même, et rehausse son image dans son imagination par celle de force, de grandeur et d'excellence.
Et comme j’ai pu lire dans la bible : « L'orgueil précède la ruine de l'âme, et l'esprit s'élève avant la chute ».
Le problème c’est que tout un chacun est atteint à des degrés différents par ce mal, car chacun croit être né pour quelque chose que seul lui peut concevoir, et cette chose plus grande et plus importante que tout autre.
Et même ceux qui jouent le rôle des modestes ne le sont pas vraiment, une fausse modestie qui n'est en réalité qu'un raffinement de l'orgueil.
Mais ne reprochons à personne cette confiance aveugle en ses forces, qu’on peut nommer présomption ou fierté, car si nous n'avions point d'orgueil, nous ne plaindrions pas de celui des autres.

mardi, mai 09, 2006

je t'aime



J’ai toujours vécu dans mon monde à moi
Là où la sagesse et l’intellect sont rois
Là où je suis seul et je me perds parfois
Là où se rassemblent la luxure et la foi
C’est absurde mais j’ai vécu avec tout ça à la fois


J’ai cru qu’avec ça j’avais tout
Mais il me manquait de sentir la fièvre d’un amour fou
Qui s’introduit dans mon monde, et m’accompagne jusqu’au bout
Qui sais se montrer tendre, qui sais se montrer doux
C’est de toi que parle, toi qui as su effacer les larmes qui coulaient sur mes joues


Donne-moi encore un peu de chaleur, un peu de tendresse
Fais moi oublier mes défaites, fais moi oublier mes détresses
Laisse moi venir entre tes bras, laisser moi sentir tes caresses
Souffle de l’amour dans ma vie, fais disparaître mes tristesses
Fais moi renoncer à mes vices, fais moi abandonner mes maîtresses


Je peux arrêter de jouer le poète, ne plus écrire des chansons
Arrêter d’être vicieux, ne plus entendre mes démons
Devenir plus sérieux, ne plus perdre mon temps
Je serai le plus beau, je deviendrai charmant
Oui je ferai tout ça pour toi, même si je ne sais pas comment


Je ne veux plus rester seul, ne plus avoir ce monde où je me perds
Je veux vivre avec toi, au bout de la terre ou sur un nuage suspendu dans l’air,
Dans une île lointaine, ou sur un bateau qui prend la mer
Tu seras le soleil qui me donne de la chaleur, qui éclaire mes nuits d’hiver
Qui me donne l’envie de vivre, et m’arrache à ma vie de solitaire

mercredi, mai 03, 2006

Le lion


C’est l’histoire d’un lion, comme ses congénères, né sous le soleil brûlant d'Afrique, il est le plus fort, le plus fier, le plus terrible de tous, les loups, les autres animaux carnassiers, loin d'être ses rivaux, seraient à peine dignes d'être ses pourvoyeurs,dans ses sauts et ses bonds prodigieux ,le corps du lion paraît être le modèle de la force jointe à l'agilité; aussi solide que nerveux, n'étant chargé ni de chair ni de graisse, il est tout nerf et muscle.
Mais à la différence de ses semblables, notre lion, même que féroce par nature il est sage par raison, il s’est fixé des principes dans sa vie, des stratégies de survie propre à lui, il est en perpétuel apprentissage puisqu’il garde toujours un esprit d’élève.
Lui qui a une prédisposition naturelle à être le roi de la jungle, dit toujours que la royauté n’est pas à hériter, mais plutôt on doit la mériter.
C’est lui encore qui fait son maximum pour garder des bons relations avec le reste de la fauve,allant parfois jusqu’à l’hypocrisie sociale, des relations codifiées, rien n’est laissé au hasard.
Si il s’attaque à des belles gazelles, ou autres herbivores qui dégagent de leurs regards novices des lueurs d’innocence, ce n’est sûrement pas par méchanceté ,mais telle est la loi de la nature,et comme il dit toujours : « si ainsi va la vie,ce n’est la faute à personne ».
Les autre carnivores sont divisés entre partenaires et adversaires, même s’il désire faire le maximum d’alliances, il est parfois obligé dans un geste rationnel ou de colère pour défendre son territoire, pour préserver ses abats, pour garder l’intimité de ses ébats, de laisser échapper un peu de férocité et comme il a toujours dit : « les autres, ou tu les entoure d’amabilité, ou tu les détruises, car entre les deux ils vont riposter ».
On critique sa vie, mais on aime sa compagnie, on a même tendance dans la jungle de critiquer le fait qu’il mugit d’un langage incompréhensible pour la majorité, mais ils réponds à ses criticaillons en leur disant : « détrompez-vous !!Croyez-vous que le lion va s’arrêter de mugir par la simple raison que les autres animaux ne comprennent pas ses mots ? » .