mardi, juin 20, 2006

un étranger


Les gens sortaient de ce train comme des troupes en déroute, quand il a monté à bord prêt à prendre la route. Tout le monde le dévisageait puisqu’on devine de son teint brun que c’était un étranger, mais cela ne semble pas vraiment le déranger, il est fier d’être un maure même si on le lorgne encore.
Il s’assit devant une charmante blonde, ronde et gironde, elle était tellement belle, qu’on dirait un ange avec des ailes.
Cette beauté l’enivre, qu’il a laissé tomber son livre, la jolie demoiselle leva ses yeux, oh mon dieu !!Deux perles qui te remplissent d’envie, deux bijoux qui te font aimer la vie.
Sans jouer un rôle, il lui adressa la parole, les sourcilles de la fille sont devenus froncés car semble-t-il qu’elle comprends peu le français. Peu importe la langue, leur discussion était longue.
Ils ont fait connaissance, un amour a même pris naissance, la suite de leur relation était délicieuse, et les heures qu’ils ont vécu étaient précieuses.
Mon ami se rappelle toujours de ces beaux jours de son court séjour, le cœur qui bat le reste de sa vie pour cette fille de varsovie.

vendredi, juin 09, 2006

la psychanalyse


Mes souvenirs d’enfance remontent à la surface, me faisant revivre ces moment où j’ai surpris mon père s’amuser comme un enfant avec ses copains, des situations qui m’ont bouleversé à l’époque, car pour moi,mon père était le modèle du sérieux ,et l’exemple de la droiture.
Ce n’est qu’après que j’avais compris que mon père, ne jouait le rôle du père qu’avec ses enfants, je l’apercevais comme un tyran, et je n’avais jamais imaginé qu’il peut être un luron.
Et aujourd’hui quand je repense à tout ça, en essayant de disséquer la personnalité de mon père, je comprends que dans chacun de nous vit l’enfant que nous étions, et à coté de lui le parent que nous allons être.
On a vu que Freud avait substitué à l'opposition du conscient et de l'inconscient la distinction de trois systèmes de motivation et d'action, le Ça, le Surmoi, le Moi qui interviennent de diverses façons dans le conflit psychologique.
On a étudié cela comme une évidence, comme si monsieur Freud avait assisté à la création de l’être humain, comme si dieu lui a confié le secret du psychisme humain.
Même si je respecte monsieur Freud puisque après soixante cinq ans de sa mort on reparle encore de sa théorie, je vais lui contrarier, moi qui n’ai ni prix ni médailles.

Ma théorie émane de ma propre psychanalyse, depuis mon bas age j’ai vécu avec l’enfant en moi, cet enfant qui est toujours présent, avec les mêmes folies, les mêmes rêves, le même besoin d’amusement.
Il est toujours là, il est prêt à tout moment de se jeter dans des rondes sans fins, des bouteilles de vins, et sans se soucier des blâmes, il vit des nuits torrides en flamme.
Chez lui tout est permis, et me répète toujours sa fameuse expression « amusons-nous au jour le jour, car demain est un autre jour ».
A coté de ce fils insouciant vit le père, celui là est le gardien des principes, ce n’est pas vraiment une copie du père réel, mais c’est un père qui prend sa force de l’autorité des parents, de la société, de la religion et des propres convictions.

Ce « moi le père » est différemment conçu selon la personnalité de chacun de nous, du niveau de l’intelligence, et de la force du « moi le fils »,et c’est pour cela qu’on trouve au sein de la même famille des frères qui ont presque le même patrimoine génétique, qui ont subit la même éducation paternelle, mais qui n’ont pas la même personnalité.

vendredi, juin 02, 2006

L'ocean


L’océan, cette vaste nappe aquatique qui cache dans ses entrailles les secrets de la nature, les plus époustouflants.
Ce géant qui est à la fois violant et sage, beau comme une divinité, laissant les gens à travers les siècles s’arrêter sur son bord pour admirer son corps, ses gestes et respirer ses souffles.
Ce guerrier qui a massacré ceux qui ont osé le défier, les laissant pourrir sans fortune, dans des nuits sans lune.
Ce généreux qui donne sans limite, même à des personnes sans mérite, pourvu qu’ils aient le courage de chercher ses richesses et la vertu de la patience.
Cet orgueilleux qui ne se lasse jamais de frapper sans répit et avec toutes ses forces, ces rochers qui ont eu l’insolence de se mettre devant lui, se croyant durs et capables de résister à la fureur du grand bleu, avant de se mettre un jour ou l’autre sur les genoux pour demander pardon à sa majesté.
Ce tendre, qui envoie ses vagues s’écrasé en caressant les grains de sable, qui par humilité se sont prosterner devant sa grandeur.
L’insensible, qui s’intéresse peu à ces gens de passage, car pour lui les gens qui passent sont comme on les voit, juste un flux, une masse sans visage, sans voix.