Le plaisir

Aristote a clairement mentionné que le réflexe inné de tout être est de chercher le plaisir et fuir la douleur, ou encore comme dit Voltaire : « Le plaisir est l'objet, le devoir et le but
De tous les êtres raisonnables », je leur donne raison et c’est normal, car le créateur qui connaît les secrets de ses créatures, a choisi pour les pieux un plaisir illimité et pour les pêcheurs une douleur éternelle.
Si on Considère avec soin en quoi consiste la volupté ou le plaisir, c’est généralement toutes les sortes de contentements qu'on peut avoir, je remarque, en premier lieu, que pour la plupart des hommes le plaisir dépendent du corps, Puis je remarque qu'il n'y a rien qui puisse donner du contentement à l'âme, sinon une conscience en paix.
Le plaisir n’est pas une notion fixe, il dépend de chacun, des circonstances de sa survenue et du moment où l’on le reconsidère, car comme vous pouvez voir dans votre quotidien, le travail est considéré par les uns comme un plaisir pour d’autres comme une calvaire, une partie de jeu qu’on aime ,et nous procure la plus grande partie de la volupté n’est pas considérée de la même manière quand nous sommes malades collés au lit ou dans l’incapacité de jouer, ça devient en quelque sorte une torture.
Imaginez encore un moment de plaisir que vous avez pu emprisonner dans une photo ou dans votre mémoire, et que après des années les gens qui partageaient avec vous ces moments sont décédés ou que vous êtes dans la certitudes qu’en aucun cas vous ne pourrez revivre ces instants, personnellement quand j’évoque ces instants je sens une douleur à l’inverse de ce que je sentais avant.
Alors j’ai pu constaté que ce qui est plus important dans un plaisir c’est sa répétitivité et sa reproductibilité, et surtout ne pas chercher l’action du plaisir mais plutôt le plaisir de l’action.