l'ennemi

Depuis notre enfance, nous avons appris à distinguer les gens de notre entourage entre amis et ennemis, parait-il que c’est l’instinct de tout être vivant. Mais la classification des ennemis n’est pas souvent codifiée, elle est l’œuvre des sentiments qui ne tient pas compte de la raison.
C’est là que j’ai proposé une classification des ennemis, pour moi il y’a deux types d’ennemis : des ennemis de raison et des ennemis de sentiments.
Les ennemis de raison sont subdivisés en deux types aussi, et je me sers ici des exemples pour présenter mes idées.
Le premier ennemi est ce chien sauvage, enragé qui te bloque le chemin vers ta destinée, le deuxième c’est ce rat des égouts qui a pénétré votre maison cherchant à détruire vos acquits et vos biens.
Les ennemis de sentiments sont à leurs tours divisés en deux types :
Le premier c’est cette mouche qui vous dérange quand vous dormez ou quand vous mangez.
Le deuxième c’est ce cafard qui sort la nuit pour fouiller vos affaires à votre insu.
A mon avis seuls les ennemis de raison méritent d’être écrasés et détruits, car ils sont des menaces physiques et incontournables, et entravent notre évolution, notre progression ce qui peut justifier qu’on déplace toute une armée et dépenser toute une fortune.
Alors que les ennemis des sentiments sont des personnes qui essaient de nous faire du mal à distance, se cachant derrière des calomnies et des médisances réveillant en nous la sensation de la haine, qui n’est autre qu’un signe de faiblesse de notre part, qui nous pousse parfois à perdre nos forces dans un combat misérable contre des sots et une nuée d'absurdes ennemis, et après avoir gagné on s’aperçoit que le visage glacé d'un ennemi à terre, au milieu même du dégoût, fait pitié.
Mais le pire c’est quand par caprice on devient l’ennemi de nous même, quand notre évolution est bloquée par notre peur, ce sentiment d’infériorité qui rends toute chose inaccessible, alors avant de déclarer une guerre à un ennemi extérieur tachez à vous assurer qu’il n’y a pas de guerre civile à l’intérieur.